CERCLE INTERNATIONAL
ARTS HUMANISME COURTOISIE
Les éditoriaux du Président M. Pierre PEREZ
Editorial du 1er juin 2024
Et si l’éthique consistait avant tout à traiter l’autre, comme nous aimerions être traité nous-mêmes ? En partant du principe, que nous sommes tous différents, nous pouvons assez facilement deviner, que nous avons un gros effort à réaliser, afin que notre comportement ne blesse pas l’autre, car comme le disait dernièrement un ami, nous sommes des cubes et des sphères qui se doivent de cohabiter. Je suis persuadé que pour ce faire nous devons faire appel à notre conscience, sorte de terrain intérieur des actes accomplis par soi-même, qui atteste les intentions véritables et les juge. Pour cela, on se doit de posséder force d’âme, courage, caractère, enthousiasme, et générosité ! Parce que j’ai toujours cru en l’humain, je suis persuadé que ces valeurs nous habitent à tous ! Nous devons tout simplement, les faire rejaillir de nous, pour les mettre en exergue, et ainsi nous débarrasser des scories qui nous empêchent d’être des Hommes bienveillants et aimants !
Editorial du 1er janvier 2024
La notion de justice, comme son contraire l’injustice, n’a de valeur qu’Humaine (par rapport à l’éthique du bien et du mal et à l’idée subséquente de vertu). C’est l’ordre qu’établit une société pour endiguer les désordres occasionnés par des hommes qui cèdent à des impulsions maléfiques, pour que la justice puisse faire son travail. Pour que la justice puisse s’appliquer en toute impartialité encore faut-il qu’elle soit libre.
D’ailleurs un des critères à retenir pour savoir si une démocratie est réelle, telle que nous l’entendons, c’est le respect intangible de la séparation des pouvoirs en Judiciaire, Législatif et Exécutif. Nul ne doit pouvoir influencer la Justice, ni individu, ni institution et nul ne doit pouvoir en échapper.
Par contre, chaque gouvernement a comme devoir d’assumer la justice dans la vie des Hommes. Non seulement la justice a le devoir de protéger les hommes contre le chaos, mais elle doit pouvoir rétablir l’ordre si le besoin s’en fait ressentir. Pour ce faire, l’état dispose de forces de police, dont le seul devoir est de calmer les belligérants, de remettre entre les mains de la justice les récalcitrants, mais en aucun cas de se croire obligées de sanctionner elles-mêmes.
Blaise Pascal nous dit : « La justice sans la Force est impuissante, la force sans la Justice est tyrannique ». La justice du droit, doit être rendue par des hommes et des femmes désignés à cet effet pour leurs compétences. En fait, la justice des Hommes droits, se doit d’être une délivrance, en particulier pour les victimes.
Editorial du 1er juin 2023
Depuis le début du XXe siècle, l’enseignement public, et en particulier les hussards noirs de la république ont eu à coeur d’inculquer aux élèves, au-delà des enseignements classiques, les valeurs premières de notre république, afin que ceux-ci deviennent des citoyens exemplaires, respectueux de la laïcité. Pour tous les républicains, dans le sens que l’on donne en France à ce mot, l’école demeurera toujours la première pierre, qu’il faut poser de la plus belle des manières pour espérer que l’édifice soit juste, à défaut d’être parfait. Or, depuis sa massification inaugurée dans les années 1970, par l’emblématique réforme HABY, l’instruction publique, s’est effondrée. La France est redescendue au milieu des classements de l’OCDE, que ce soit pour l’école élémentaire, le collège ou le lycée. L’émancipation par le savoir, et la liberté par la raison, sont des combats que nous ne devons pas abandonner, car ils ont plus que jamais leur raison d’être. Chacun à notre niveau, faisons en sorte que la courbe s’infléchisse afin que l’enseignement en France retrouve la place qui était la sienne, pour le plus grand bien de notre jeunesse.
Editorial du 1er janvier 2023
Il y avait eu dans le temps les corporations, les confréries, les groupements religieux tes que les pénitents ou d’autres regroupements, mais jamais autant que depuis la loi de 1901 règlementant les associations.
Aujourd’hui ce sont des milliers d’associations qui à travers la France rassemblent, encadrent, soutiennent les dizaines de milliers de bénévoles qui au quotidien animent le pays par leur implication dans la société.
Une grande majorité de la population française fait partie d’associations diverses dont certaines humanitaires, clubs, confréries, académies, cercles ou autres groupements : littéraires, artistiques ou philosophiques.
Sommes-nous conscients qu’en nous engageant de la sorte, nous créons toutes les conditions pour faire Société, en servant de lien entre nous tous et en apportant souvent la chaleur et le réconfort auprès de ceux, qui pour une multitude de raisons se sentiraient sans cela hors de la société ou tout du moins en marge.
Cet engagement mérite d’être continué et amplifié.
Editorial du 1er janvier 2022
Alpha, Bêta, Delta, Omicron.
Et un et deux et trois et quatre et cinq…
Nous pouvons être certains d’une chose c’est que la série n’est pas prête de s’arrêter là !
Et pourtant, nous devons continuer à vivre !
Vivre ne veut pas dire simplement respirer, vivre c’est pouvoir profiter de tout notre environnement, tout en étant en équilibre avec soi-même.
Il y a, en premier lieu sa famille, ses amis et ses relations.
Mais également toute la vie sociale, associative ou sportive, les spectacles, restaurants, que dire des déplacements, excursions, randonnées ou voyages…
Il est donc indispensable de continuer à profiter de la vie… avec dynamisme, autrement dit : se prendre en main et ne pas être pusillanime. Cela que l’on soit, légaliste, complotiste, ou rebelle, l’important est de savourer pleinement chaque instant de Vie et de rayonner le bonheur autour de soi.
Oui ! La meilleure façon d’aider les autres et soi-même est de s’ouvrir, au moment précisément où un trop grand nombre se referme sur eux-mêmes. S’ouvrir ne veut pas dire, ne pas être précautionneux, en respectant toute la « batterie » de gestes barrière, s’ouvrir veut dire vivre pleinement sa vie tout en étant à l’écoute de l’autre, car en cette période de grands outils de communications, jamais les êtres humains ne se sont sentis aussi seuls.
Si vous vivez pleinement votre vie, cela stimulera ceux qui sont autour de vous à en faire autant et de ce fait là, la chaleur conviviale aura repris le dessus.
Luttez de tout cœur contre le pessimisme, le catastrophisme et la peur ambiante.
La peur n’ayant jamais évité le danger !
Notre Cercle sera toujours à votre écoute, pour être la caisse de résonance de vos optimismes ou de vos doutes, nous serons toujours votre vent porteur...
La vie est la plus belle des choses, si nous croyons en elle à chaque instant.
Regardons l’avenir avec espoir et enthousiasme !!!
Editorial du 1er mai 2021
Cette année nous « bouclons » les dix années d’existence de notre cercle avec une vie active et dense pendant neuf ans !
Nos conférenciers nous ont permis de nous intéresser à des sujets aussi divers que :
Lafayette et les femmes/Les diamants : du fond de la terre aux étoiles/Visages et traits de caractères/Concorde/Les abeilles/
La truffe/Les protéines végétales/La transplantation cardiaque/Thomas Jefferson et le vin/Le pastel : L’or Bleu du Lauragais/
Dames, troubadours et amours courtois/Les templiers/
Le côté éclectique des sujets, correspond tout à fait à l’état d’esprit qui anime les membres du Cercle ; curieux, ouverts, captivés, à la seule condition que nos intervenants soient des « orfèvres » et cela a toujours été le cas !
Depuis que GAÏA existe et qu’un certain équilibre s’est instauré dans le cosmos, notre planète ne cesse de vivre des soubresauts, nous en connaissons un actuellement !
Par notre force intrinsèque d’adaptabilité et notre volonté de survie, nous arriverons à vaincre cette plaie et reprendre une vie avec une certaine normalité !
À ce moment-là, l’Art, l’Humanisme et la Courtoisie devront de nouveaux briller sur le fronton de notre Idéal, à côté de la Liberté, L’Egalité et la Fraternité et cette période de chaos sera derrière nous.
Editorial du 1er octobre 2020
Art, Humanisme et Courtoisie ! de ces trois vocables, le second « Humanisme » a été, à ne pas en douter, présent dans notre esprit pendant ces huit semaines de confinement, en ce moment de replis sur soi imposé. En effet, comment ne pas avoir été sensible aux souffrances des personnes âgées en HEPAD, vivant seules dans des logements exigus, ou étant souffrantes dans leurs corps et leurs esprits par des séparations imposées. Certains d’entre nous, on eut l’occasion de mettre en exergue la « Courtoisie », en venant en aide à des personnes moins alertes que nous pour les aider à s’approvisionner ou à toutes autres démarches. Toutefois, je ne suis pas certain que ce soit la main tendue qui va caractériser le plus cette période où chacun d’entre nous avait tendance à faire en sorte d’éviter de se noyer sans pour autant savoir empêcher l’autre de couler !
Aujourd’hui, en cette période de repli, incertaine, nous avons l’obligation, au-delà de rester vigilants, de venir en aide à tous ceux qui sont ressortis affaiblis de cette pandémie. Dans cette catégorie, il y a les Artistes pour qui le coup de frein de leurs activités a été brutal. Que ce soit les chanteurs, les danseurs, les musiciens, les comédiens ou encore les peintres ou autres sculpteurs qui au-delà du drame financier, ont été privés de leur raison d’être « le Public ». Dès que nous le pouvons, nous avons le devoir de nous rendre dans des expositions, concerts, récitals ou tout autre théâtre, afin de les soutenir par notre présence. En cette période d’égocentriste qui nous est imposée en grande partie par la peur de la « deuxième vague », nous nous devons, plus que jamais, d’être constamment en osmose avec l’autre (cet autre nous) et de lui venir en aide sous les formes qui nous paraissent les plus appropriées. Fort heureusement, un grand nombre d’entre nous, n’ont pas attendu ces quelques lignes pour s’impliquer...
Editorial du 12 décembre 2019
Nous sommes tous convaincus d’avoir de bonnes raisons d’être mécontents. D’ailleurs depuis plus de 50 ans que je vote, je n’ai jamais entendu, hormis les encartés, la « vox populi » satisfaite.
Mais, nous posons nous les bonnes questions avant de critiquer tel ou tel organisme, tel ou tel élu, telle ou telle décision, avant de vociférer, pour certains, sans savoir souvent pourquoi ? La première des raisons avancée, c’est « cela ne me convient pas » ou « cela ne m’arrange pas » ; peut-être devrions-nous cheminer avec plus de tempérance.
Combien se posent la question à l’envers en disant « voici ce que je peux apporter à la société », « voici ce que je peux faire à titre individuel pour que cela s’améliore sur le plan collectif » ?
On dit parfois que la ville, le quartier, la cage d’escalier sont sales… mais combien se baissent pour ramasser un papier laissé par terre?
Nous avons la mémoire courte en disant que les jeunes ne sont pas sérieux ! Nous oublions tout simplement que c’est nous même qui les avons élevés, et parfois mal éduqués.
Nous devons être plus mesurés dans notre jugement, car, que dire alors d’une majorité de notre jeunesse qui s’investit sans relâche dans leurs études, métiers ou carrières ? N’est-il pas trop facile de cibler une catégorie de personnes ? Qu’en est-il de notre éducation, de nos comportements, de notre civisme ?
Pour ma part, je considère que ce qui nous manque le plus, c’est une profonde introspection et une remise en question individuelle et collective.
Nous pouvons agir et apporter chacun notre contribution pour permettre au bateau Humanité d’avancer vers des horizons plus souriants.
Editorial du 1er avril 2019
L’implication
Si s’impliquer c’est œuvrer, encore faut-il avoir connaissance profonde du sujet que l’on aborde, de l’action que l’on veut mener après avoir pris connaissance de la globalité et des grandes orientations. Choisir le segment sur lequel on va pouvoir mener son action, c’est alors devenir acteur de cette implication.
Il apparaît indéniable qu’avant de s’impliquer dans une œuvre ou une action, nous soyons amenés à faire un travail d’introspection en répondant à des questions très simples, mais indispensables : pourquoi, pour qui, comment, quand et souvent avec qui ?
Parce qu’une société équilibrée doit être la somme des actions individuelles, nous devons être les acteurs éclairés dans nos cités.
Quel égoïsme serait le nôtre si la somme de travail ou de connaissances acquises avait pour seul but de nous apporter la lumière.
Sans le célèbre « J’accuse » d’Emile Zola qui lui avait valu de voir toutes les portes se fermer, peut-on imaginer un seul instant que le Capitaine Dreyfus ait été réhabilité ?
L’implication de Martin King, dans la cause des afro-américains aux Etats-Unis, lui a valu d’être froidement exécuté.
Mais son action a permis d’ouvrir la voie de la lutte contre le racisme dans le monde.
Que dire aussi de l’implication de Mandela et de sa victoire contre l’APARTHEID après des années d’incarcération, d’humiliation et de souffrances ?
Ces quelques exemples démontrent que lorsqu’on s’implique, il faut s’attendre à subir des conséquences pas toujours réjouissantes.
Mais c’est cela être un Homme digne de ce nom !
Editorial du 1er décembre 2018
Les Êtres humains naissent avec des talents plus importants qu’ils ne le conçoivent à première vue.
En effet, nous ne nous doutons pas que les dons, que l’on admire parfois chez l’un de nos parents ou de nos ancêtres, peuvent exister en nous et n’attendent que d’être mis en oeuvre. Aussi différents que nous soyons, de par nos attitudes, nous portons tous immensément plus que ce que nous avons développé à ce jour. Nous avons donc en nous les germes de créativité. Mais pour cela, nous devons déployer nos forces créatrices en les mettant en œuvre avec hardiesse et croire en nous-même et en la présence de ces énergies encore ignorées. Se laisser guider par nos désirs en matière artistique, être à l’écoute de nos enfants sur ce qui les motivent, s’investir, ou orienter ces derniers dans le monde des arts, c’est nous permettre d’avoir un autre angle de vue de notre vie et de celle de nos enfants, dans la société où nous vivons. L’Être qui crée est en permanente gestation, son esprit est habité par sa passion, il est de ce fait plus ouvert et par là même plus à l’écoute des autres. Lorsque nous réalisons les premières esquisses d’une future « oeuvre », le déclic qui se crée en nous est source de vie et de jouvence ! Je pense que cela mérite bien de déclencher ce mécanisme…
Editorial du 1er août 2018
Lorsque nous avons créé notre cercle ou lorsque nous y avons adhéré, nous nous sommes engagés à mettre l’Homme au centre de nos préoccupations et de nos actions, qu’elles fussent professionnelles, associatives ou philosophiques. C’est précisément parce que les incivilités sont de nos jours de plus en plus nombreuses, outrageantes, blessantes, voire meurtrières, que nous devons nous insurger en utilisant une arme qui va nous obliger à un travail d’introspection : La Fraternité !
Oui ! Nous en avons besoin, je dirai même qu’il est indispensable de mettre en exergue notre devise républicaine et plus précisément son troisième vocable : La Fraternité. Comment répondre aux dissensions qui existent dans notre société si nous ne reconnaissons pas notre semblable comme un autre nous-même. La principale force de La Fraternité est tout d’abord, de nous imposer de nous mettre sur un pied d’égalité avec les personnes que nous sommes appelés à côtoyer. Il est impensable de vouloir continuer à vivre en vase clos sans s’adonner à une démarche fraternelle afin de créer un climat qui permette des échanges francs et sincères entre les êtres.
Nous devons cesser cet entre-soi égoïste.
La Fraternité n’est pas une utopie, La Fraternité fonctionne, il suffit de le vouloir profondément, elle existe en l’homme il suffit de la cultiver. Ce n’est pas aux autres de changer les comportements, c’est à nous, ici et maintenant. La Fraternité tout court, et pas seulement de sang, de tel pays ou de telle religion !
C’est par la Fraternité que nous sauverons la Liberté.
Editorial du 1er décembre 2017
Gaspi vous avez dit gaspi ! oui gaspi, comme Gaspillage. Dès que l’on s’intéresse de près à ce phénomène, les chiffres avancés nous surprennent et nous choquent. Comment en sommes-nous arrivés là, et cela ne fait qu’augmenter (multiplié par 2 depuis 1974).
En France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable seraient jetées chaque année. Nous avons une fois de plus un rôle à jouer lorsque l’on sait que cela représente en France environ 160 euros par personne et par an pour les seuls ménages.
Au-delà de l’impact monétaire non négligeable, il est impensable de ne point agir, dans un pays où l’on estime qu’une personne sur dix a des difficultés à se nourrir. Nous pouvons avoir un impact réel en mettant en œuvre de nouvelles pratiques de consommation ou d’approvisionnement. La lutte contre le gaspillage alimentaire représente des enjeux qui ne se limitent pas au niveau des familles, mais nous devons utiliser les outils qui sont les nôtres et peser sur nos élus pour qu’ils prennent à bras le corps ce problème auprès des producteurs, des transformateurs et de la distribution. Nous devons œuvrer à l’amélioration des dispositifs de dons aux associations d’aide alimentaire, qui tout en évitant le gaspillage en bout de chaîne, fournissent de la nourriture aux personnes les plus démunies.
Chacun à notre niveau agissons.
Editorial du 1er avril 2017
Qui va vouloir, qui va pouvoir ou qui va savoir gouverner ? C’est bien des questions que nous nous posons ces temps-ci !
Mais pour faire quoi, comment, avec qui et pour qui ?
Très certainement que nous aimerions une société qui soit plus proche de nos idéaux, mais comme ceux-là diffèrent, comment « faire société » de manière individuelle tout en pensant collectif.
L’Histoire et notre culture doivent nous permettre de connaitre le passé et relever des actions qui ont fait progresser l’Humanité depuis Démosthène 350 ans avant notre ère, nous qui avons été capables de promulguer l’Edit de Nantes, proclamer la déclaration des droits de l’homme, abolir l’esclavage ou encore créer les congés payés ! Comprendre le présent en prenant du recul par rapport au déluge d’informations, aussi orientées les unes que les autres, et réfléchir à bâtir un lendemain avec les outils dont nous disposons aujourd’hui, en subodorant ceux qui arriveront. Arrêtons d’espérer et mettons tout en œuvre en capitalisant sur ce qui fonctionne bien et sur les avancées humaines. Croyons en notre jeunesse et soutenons ses actions, investissons dans la recherche et soyons toujours prêts à expérimenter un nouveau process, exploitons et capitalisons sur les savoirs-faire de ceux qui ont parcouru «des kilomètres».
Ne laissons aucun Ancien dans l’oubli, ni qui que ce soit sur le bord de la route …
Donnons une place plus importante à l’Art sous toutes ses formes, car la créativité est moteur d’espérance.
Vouloir c’est pouvoir, encore faut-il le vouloir réellement et non pas de manière électoraliste.
Editorial du 1er décembre 2016
Dès que l’artiste veut plaire il cesse d’inventer !
Or, précisément l’artiste doit être en constante « ébullition » afin d’assouvir sa créativité.
J’ai dit d’assouvir mais nous savons très bien qu’il n’y arrive jamais, car fort heureusement la créativité n’a pas de limites, l’art étant la quête de l’absolu.
C’est donc toujours tenter le dépassement des frontières et la transgression des usages communs.
Le même de l’artiste c’est selon moi d’étonner, plutôt que de plaire, de façon à donner à celui qui découvre l’oeuvre l’envie de rencontrer celui-ci pour lui faire part de son ressenti voire de ses émotions et d’échanger pour mieux appréhender.
Quel que soit l’art, l’oeuvre se doit de sensibiliser l’imaginaire de celui qui la découvre.
Pour cela les expositions sont une expérience nécessaire, car grâce aux questions posées et les critiques apportées, on se rend très vite compte que sur la même oeuvre les approches sont différentes selon les sensibilités ou la « culture » artistique de chacun.
De cela, l’artiste s’enrichit.
De ce fait, l’art ne devrait pas être orienté, guidé, ou freiné par des contingences financières pour pouvoir créer.
Mais là est un autre débat !
Editorial du 1er mai 2016
Ce n’est pas vouloir faire du sensationnel que de parler du thème des migrants.
Certes, je n’ai aucune solution à apporter si ce n’est de rappeler, si besoin était, que ce sont nos semblables, et que personne n’abandonne jamais son pays de gaité de coeur, pour quelque raison que ce soit, fussent pour des raisons économiques, de croyances ou tout simplement de survie due à la barbarie de ceux qui croient être des hommes.
J’ai l’impression que bon nombre d’entre nous sommes devenus amnésiques et nous ne nous souvenons pas ou ne voulons pas nous souvenir que dans nos familles, certains de nos parents ou de nos proches ont été contraints à l’exil.
D’ailleurs sommes-nous certains que nous ou nos enfants ne seront pas également obligés d’en faire autant un jour ?
Par contre, je puis vous affirmer que ceux qui ont été amenés à s’expatrier ont toujours gardé gravée dans leur esprit la façon dont ils ont été accueillis et les personnes qui ont su leur réchauffer le coeur.
Soyons toujours prêts à tendre la main sinon nous ne méritons pas d’être reconnus comme HUMAINS.
Editorial du 23 avril 2015
Dans ma prime enfance, les instituteurs nous expliquaient que la famille était la cellule de base de la société ; la liberté de chacun s’arrêtait là où commençait celle d’autrui ; nul n’était censé ignorer la loi.
Au quotidien, nos parents nous inculquaient la politesse, l’amabilité, voire la courtoisie.
Au tournant d’une conversation était abordée le "bon sens paysan", la sagesse des anciens.
Comment se fait-il que ces expressions n’aient plus cours ?
Avons-nous cru qu’elles étaient suffisamment ancrées en nous pour qu’il ne soit plus nécessaire de les transmettre ?
J’ai l’impression que pendant les trente glorieuses et les années qui les ont suivies, nous avons confondu dans les pays occidentaux, élévation du niveau de vie et élévation du niveau de réflexion.
Nous sommes entrés dans la société du prêt à consommer et du prêt à jeter.
Je suis persuadé qu’avant qu’il ne soit trop tard, nous serons obligés de réhabiliter nos fondamentaux qui passent par l’Amour et le Respect : nous en avons été loin ces derniers temps !
Editorial du 1er janvier 2016
Il n’est pas question de tolérance ou d’intolérance, puisque dans la tolérance il y a un tolérant et un toléré et dans l’intolérance il y a le rejet total des êtres dissemblables ou des points de vue qui ne sont pas les nôtres.
Il est tout simplement question de respect !
Que penser, que dire, qu’écrire sur ces individus abjects qui ont massacré des êtres qui n’aspiraient qu’à une vie pacifique.
Si la réponse n’est pas facile ou évidente, elle doit être ferme.
Notre plus grande erreur serait l’amalgame, "le tous pareils", nous devons agir avec discernement et ne pas confondre musulmans et djihadistes, par contre l’autre erreur serait de penser que ceux qui ont commis ces odieuses exactions ou ont aidé à les commettre pourraient être ramenés à la raison par un simple "prêchi-prêcha".
La France est un pays où depuis plusieurs siècles les hommes et les femmes ont su faire face à tous les fanatismes ou tyrannies par leur clairvoyance et celle de certains penseurs qui n’ont jamais voulu courber l’échine mais au contraire, ont insufflé l’espoir !
Depuis quelques années nous nous rendons bien compte que nos dirigeants ou élus n’ont pas pris à bras le corps la défense de l’état de droit et ce malgré la montée constante de l’insécurité !
Aujourd’hui l’heure est à la contre-attaque, à chacun son rôle : à nos élus et gouvernants la défense de la République, aux citoyens à entrer en résistance contre tous les obscurantismes, fermement et sans baisser les bras, en ayant toujours présents à l’esprit nos symboles : liberté, égalité, fraternité, auxquels j’ajouterai laïcité et respect.
Car c’est l’affaire de chacun de nous au quotidien !
Ainsi nous pourrons entrer dans une ère ou nos enfants vivront pleinement chaque instant tout en respectant les valeurs de notre civilisation occidentale.
Editorial du 1 juillet 2014
Le Cercle International Arts Humanisme Courtoisie est né voilà 3 ans répondant à l’engagement d’un groupe d’amis : placer L’Homme au centre de leurs réflexions et de leurs actions.
Depuis, plus de 180 adhérents (de 22 à 90 ans !) se sont associés à cet élan et de nombreux sympathisants ont participé aux premières manifestations.
Très souvent demandé, il était urgent de créer d’abord un lien entre nos membres et ensuite leurs amis ou relations quand ils partagent les valeurs exprimées dans l’article 2 de nos statuts : "… rassembler au sein du Cercle toutes les personnes physiques, entités morales ou collectivités sensibilisées par les Arts et les valeurs telles que le Respect de l’Autre, l’Altruisme, l’Interculturalité, la Courtoisie, les répandre à travers le monde et honorer celles et ceux qui les défendent..." L’Ouverture est donc ce lien ! Un bulletin que l’on souhaite interactif.
Les idées philosophiques, religieuses, métaphysiques sont pour nous du domaine de la conscience de chacun. Aussi nous nous interdisons de porter tout jugement sur ces sujets au travers de nos écrits, de nos discours tout en nous opposant à toute forme de fanatisme...
Notre Cercle est constitué d’amis appartenant aux religions les plus présentes dans l’hexagone, des amis libres penseurs ou agnostiques, ou attachés à différents courants philosophiques. Aucun d’entre eux ne doit être blessé dans sa sensibilité.
Le Comité restera en lien permanent avec vous qui souhaitez écrire dans "L’Ouverture", pour passer une information, nous annoncer une nouvelle, nous faire découvrir une exposition, un livre, un artiste...
Les différents chapitres de ce premier numéro, reconduits dans les suivants vous rendront "L’Ouverture" familier et... indispensable !
Je reste quant à moi très attaché aux valeurs qui nous unissent et je me tiens disponible pour échanger avec vous si cela doit éclairer davantage le chemin que nous avons décidé de parcourir.
L’orientation est donnée. Mais la route n’est pas tracée car je suis intimement persuadé que pour aller au même endroit on n’est pas tenu de suivre le même chemin.
Fraternellement vôtre.
Editorial du 31 octobre 2014
En cette période où l’égocentrisme ambiant semble l’emporter sur les valeurs humaines, soyons lucides et regardons autour de nous, combien d’hommes et de femmes -de tout âge et de toute condition- s’engagent.
Pour adoucir le sort de nos compatriotes, pour rendre plus vivable ce monde, et, dans des cas extrêmes, pour sauvegarder nos semblables... peu importe les raisons.
Nous les voyons œuvrer, près de nous dans les associations, et aussi à travers le monde, partout où les êtres s’entredéchirent, atteints par des fléaux meurtriers.
Certains d’entre eux payent le prix fort en y laissant leur vie… et nous avons pu assister en direct à l’HORREUR absolu, leur exécution.
En règle générale, ces bénévoles sont très discrets ; ce qui les motive, ce n’est pas d’être glorifiés, mais c’est bien l’AUTRE.
Cet AUTRE qui nous incite à mieux nous connaitre par un effet miroir, c’est l’AUTRE qui doit nous permettre, dans une démarche HUMANISTE de savoir quelle doit être notre attitude face à certains désarrois, et quelle doit être notre action.
N’oublions jamais que l’AUTRE c’est nous pour l’autre.